Je serais ton Johnny

(G. Ruiz)

Septembre 69, la rentrée du lycée,
J'arrivais de province un peu éberlué,
Je cherchais mon chemin, perdu dans les allées,
Quand soudain je t'ai vue, toi qui me sourait.
Et Johnny chantait, "Je suis né dans la rue" (Bis)
L'hiver 73, je faisais mon armée,
Tu m'avais fait comprendre, tout était terminé,
Au fond de moi bien sûr, j'espérais te revoir,
Depuis ce temps toujours, j'ai conservé l'espoir.
Et Johnny chantait, "Tu peux partir si tu le veux" (bis)

Tu serais ma Sylvie, je serais ton Johnny, (bis)
Je serais l'homme de ta vie.

Au printemps 2001, le miracle arriva,
Un coup de téléphone,et ma vie bascula,
Mon amour, mon amour, je te retrouve enfin,
Nous vieillirons ensemble, c'est écrit, tout est bien.
Et Johnny chantait, "Non, je ne regrette rien" (bis)
Aujourd'hui nous vivons nos plus tendres années,
Et l'on s'aime comme avant et sans rien regretter,
Sinon que maintenant, Johnny nous a quitté,
C'est lui sur le chemin qui nous accompagnait.
Mais il chante encore, "Mon pays c'est l'amour" (bis)

Tu serais ma Sylvie, je serais ton Johnny, (bis)
Je serais l'homme de ta vie.

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