Johnny
G. Ruiz. Marseille Décembre 2017

 A l’heure où pâlissent les étoiles,
L’éclat de tes yeux qui se voile,
Au bout de la terrible nuit,
Johnny, tu es parti.

 Toi tu nous tendais les mains,
Nous on suivait ton chemin,
C’est toi qui nous donnais l’envie,
C’est nous qui te criions merci !

 A l’heure où ternissent les étoiles
L’éclat de tes yeux qui se voile
Au bout de la terrible nuit
Johnny, tu es parti.

 Sans toi le rocker de la rue,
Nous tes fans on se sent perdus,
Tous les bikers, les inconnus,
Ceux qui t’aimaient à leur insu.

 A l’heure où périssent les étoiles,
L’éclat de tes yeux qui se voile,
Au bout de la terrible nuit,
Johnny, tu es parti.

 Qui chantera alors nos vies ?
Nos coups de blues, nos folies ?
Nos  amours, nos joies, nos brûlures,
Qui saura crier nos blessures ?

 Les portes du pénitencier,
A  jamais se sont refermées,
Pour nous la vie va continuer,
Sans toi l’ami, sans toi Johnny.

A l’heure où pâlissent les étoiles,
L’éclat de tes yeux qui se voile,
Au bout de la terrible nuit,

Tu es parti, Johnny.

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